Izabelle Gignac est âgée de 26 ans lorsqu’elle publie son premier livre jeunesse. Diplômée en Techniques de santé animale, elle a la tête qui déborde d’histoires de chiens, ses premiers confidents.
Aujourd’hui auteure d’une trilogie qui a du mordant, elle continue ses aventures en nous offrant cette fois-ci trois petites nouvelles sur Athos, Bretzel et Alfred !
Qu’est-ce qui t’a inspiré le projet Les petites promenades ?
Ce sont les petits frères et petites sœurs de mes lecteurs de Bentley, Athos et Zoé. Ils trouvaient les livres super beaux, mais il y avait trop de mots pour eux. Alors j’entendais les parents dire que quand ils seront plus grands, leurs sœurs/frères allaient leur prêter leur exemplaire. Maintenant, tous les enfants pourront avoir leur exemplaire adapté à leur niveau !
Va-t-il y avoir une suite aux nouvelles de Bretzel, d’Alfred et d’Athos ?
J’aimerais bien ! Il reste encore beaucoup de personnages présents dans ma trilogie qui aimerait avoir leur propre histoire.
Pourquoi avoir choisi de raconter des histoires de chiens, plutôt que de chats ?
Je trouve les chiens beaucoup plus expressifs. Il est donc plus aisé de leur inventer des émotions, des réactions et des dialogues. J’avoue aussi que je préfère de loin les chiens aux chats.
Qu’est-ce qui a inspiré l’histoire de ton premier livre ?
Bentley a été créé parce que je ne pouvais pas avoir un montagne de Pyrénées à la maison. C’est ma race préférée depuis 2011, mais plusieurs facteurs doivent être réunis pour prendre la décision d’adopter un de ces géants. Lorsque j’écrivais, ça comblait un besoin que j’eusse de partager un moment avec eu fier représentant de la race.
Lequel de tes romans ou de tes nouvelles a été le plus long et difficile à écrire ?
J’ai eu davantage de difficulté à écrire Athos. Il a un tempérament impulsif et l’action se passe du début à la fin de son histoire. Comme c’est un husky, il fallait que ça bouge tout le temps pour représenter cette race. C’est aussi dans ce roman que j’ai dû faire partir un personnage de l’histoire. Ça m’a rendu triste, mais rendu à un certain point dans l’écriture, ce n’est plus moi qui décide. C’est comme si les personnages avaient leur propre destinée déjà tracée.
Et au contraire, lequel a été le plus plaisant et facile à écrire ?
Je pense que je ne surprendrai personne en répondant que j’ai adoré écrire Zoé. Non seulement parce que c’est le personnage inspiré directement de mon berger de Shetland, mais en plus parce que c’est le plus drôle des trois. Il faut aussi mentionner que plus on écrit, plus l’aisance arrive et c’est plus facile.
Est-ce qu’un de tes romans a subi des changements significatifs depuis sa première ébauche ?
J’ai la chance d’avoir une éditrice hors pair qui a aimé mes manuscrits du premier coup. J’ai été approché par d’autres maisons d’Édition, mais il fallait que je change le nom du chien et plusieurs autres aspects. Je suis fière de dire que mes manuscrits ont été à peine retouchés.
Chez toi, comment est ton espace d’écriture ? Comment t’installes-tu lorsqu’il est temps de rédiger tes histoires ?
J’ai aménagé un bureau dans une pièce de ma maison qui servait d’entrepôt pour à peu près n’importe quoi. J’y ai installé mes bibliothèques, des photos de ma famille et le plus important, une porte avec une serrure qui se barre. Ça me prend du calme, donc pas d’enfants dans un rayon de 5 mètres ahah
Travailles-tu actuellement sur de nouveaux projets ?
Mes collègues auteurs m’ont dit que je ne pourrais pas écrire un livre sur les chats (ils connaissent bien mon aversion pour cette espèce). Je leur ai préparé une petite surprise !
Quel conseil donnerais-tu à une personne ayant pour projet d’écrire son premier livre ?
Je lui dirais qu’il n’y a pas de meilleure façon d’écrire. Certains aiment préparer des plans et d’autres se laissent aller au fur et à la mesure que les chapitres avancent. Certains écrivent plusieurs pages par jour et passent des semaines sans y toucher par la suite. D’autres écrivent une page par jour sans pause. Allez-y sans pression.