Découvrez son premier album jeunesse illustré: Le travail secret de la fée des dents (2023)
1 – Est-ce que la passion d’écrire t’habite depuis longtemps ?
Disons plutôt que j’ai une imagination débordante et que je suis une personne très créative et c’est cette créativité qui s’exprime de différentes manières dans ma vie, soit par l’écriture, la peinture ou autre.
2 – Qu’est-ce qui t’a amené à choisir la catégorie jeunesse ?
Je suis enseignante au primaire de formation. J’ai découvert lors de mon premier stage au préscolaire tout le pouvoir de l’imaginaire chez les enfants. Je trouve fascinant tout ce qu’on peut faire avec les enfants de cette tranche d’âge, c’est très puissant comme outil d’enseignement. Puis, par la force des choses, j’ai commencé à travailler pour le monde de l’édition scolaire. J’ai écrit des ouvrages destinés à l’enseignement du français et des mathématiques au primaire. L’idée d’écrire cet album jeunesse s’est imposé naturellement lorsque j’ai voulu aider ma fille à arrêter de sucer son pouce en ayant recours à l’imaginaire. J’ai tricoté cette histoire pour elle, puis comme ça a fonctionné, j’ai eu envie de la partager avec d’autres parents pour aider d’autres enfants à se défaire de cette habitude.
3 – Pour quelle tranche d’âge écris-tu tes ouvrages ?
Dans le cadre de mon travail d’éditrice, je m’adresse aux enfants de 6 à 12 ans. Pour le volet plus littéraire, c’est mon premier album qui s’adresse à des enfants d’âge préscolaire. J’aimerais écrire d’autres albums destinés aux enfants de cet âge, car comme je l’ai déjà mentionnée, leur imaginaire est tellement malléable que les possibilités sont infinies avec eux !
4 – Préfères-tu lire un bon bouquin en format papier ou en format numérique ?
Pour moi un livre c’est en papier. J’aime sentir le papier sous mes doigts, tourner les pages. Le format numérique ne m’attire pas du tout, je ne sens pas la même connexion avec l’ouvrage. On vit tellement sur nos écrans de nos jours, je n’ai pas l’impression de décrocher quand je lis sur une tablette.
5 – Dois-tu composer dans le silence total pour être inspirée ?
Oui tout à fait, j’ai un grand besoin de silence pour me concentrer. L’inspiration est, pour moi, comme une explosion, comme un feu d’artifice… Une fois que l’idée est là, je m’installe dans le silence et j’écris. Contrairement à la lecture, je préfère écrire sur l’ordinateur que sur papier…je peux ainsi déposer mes idées plus rapidement de cette manière.
6 – Quelle est pour toi la meilleure période de la journée pour coucher sur papier tes inspirations ?
Je n’ai pas de moment particulier. Je dois écrire les idées au fur et à mesure qu’elles viennent, même si ce ne sont que des bribes d’informations. Mais c’est souvent le soir en me couchant que l’essentiel de mes idées s’imposent à moi… j’attends au matin dans ce cas pour les écrire, mais honnêtement, je devrais le faire immédiatement, battre le fer tandis qu’il est chaud.
7 – Quel ouvrage littéraire t’a fait aimer la lecture ?
Je ne me souviens pas d’avoir lu beaucoup quand j’étais petite, les souvenirs s’effacent je crois avec les années… Adolescente, je lisais des petits romans d’amour qui me faisaient rêver au prince charmant ! Je suis tombée en amour avec la littérature jeunesse quand ma fille était petite et que j’animais l’heure du conte dans ma municipalité. J’ai découvert des petits bijoux de la littérature jeunesse, dont un ouvrage que j’ai encore dans ma bibliothèque : Mon ballon de Mario Ramos.
8 – Comment as-tu connu les Éditions Lo-Ély ?
J’ai rencontré Trycia au Gib Fest de Sorel, nous étions toutes les deux exposantes et je suis allée voir son kiosque, j’ai acheté un livre pour ma fille et je lui ai parlé de mon projet d’album. Elle m’a invitée à lui envoyer mon manuscrit.
9 – Est-ce que tu travailles actuellement sur de nouveaux projets ?
Oui, j’ai une idée qui germe actuellement sur le thème de l’anxiété. J’aimerais écrire un album qui pourrait aider les jeunes à comprendre et gérer ce mal qui assaille de nombreux enfants de nos jours. Ma fille est mon inspiration première, c’est elle qui m’a encore une fois insufflée cette idée, simplement en étant à ses côtés et en l’accompagnant dans ce qu’elle vit.