Lydia Lagarde commença à écrire dès ses 14 ans. Ce fut sur un banc d’école, écoutant à peine ce que racontait son professeur, qu’elle prit pour la première fois une feuille lignée et un crayon à mine dans le but de retranscrire ces petites histoires qu’elle créait dans sa tête afin de meubler le temps.
Au début, inspirée de ses lectures de jeunesse héroïques et fantastiques, elle rêvait d’écrire des pages remplies d’action et d’aventure. Depuis, jamais elle ne cessa. Ce qui était pour combler son ennui devint un passe-temps. Et celui-ci se transforma en pure passion.
Quand as-tu décidé de publier ton premier roman ? Écris-tu depuis longtemps ?
Je dis souvent que j’écris depuis mes 14 ans. En fait, depuis aussi longtemps que je me souvienne, j’invente mes petites histoires. Alors même que je commençais à peine l’école, avec ma mère, nous écrivions des petits récits fantastiques tirés de notre imagination et inspirés des émissions de télévision de l’époque.
J’ai publié mon premier roman en 2019 après de longues années de révision et d’hésitation. J’étais très gênée, au début, de faire lire mes petits univers.
Il paraîtrait que le deuxième tome de la série est bien avancé, pourrais-tu nous en révéler un peu plus ?
Plus que bien avancé ! Je peux vous dire officiellement qu’il sera présenté lors du grand lancement des Éditions Lo-Ély le 21 septembre 2024 ! Vous pourrez ensuite le retrouver partout en librairie à partir du mois d’octobre.
À quoi devons-nous nous attendre dans ce prochain tome ?
La guerre entre les rebelles et l’Armada est maintenant bien loin derrière nous. Dans cette nouvelle histoire, nous allons nous concentrer un peu plus sur la relation entre Cayne et Haylee. L’adaptation des rebelles à la vie armadienne ne sera pas de tout repos ! Encore bien des secrets circulent entre les murs de l’Armada !
Chez toi, comment est ton espace d’écriture ? Comment t’installes-tu lorsqu’il est temps de rédiger tes histoires ?
J’écris la plupart du temps à mon bureau, avec un café à portée de main et de la musique rythmée selon les scènes et les émotions que je souhaite décrire. J’aime bien écrire le matin, lorsque je viens tout juste de me réveiller.
Est-ce qu’un de tes romans a subi des changements significatifs depuis sa première ébauche ?
Bien sûr. J’ai écrit mon premier livre lorsque j’avais 14-15-16 ans. Depuis, je l’ai de nombreuses fois retravaillé. La réécriture est un processus nécessaire lors de la création d’un roman ! Il y a toujours quelque chose qui peut être amélioré.
De toutes les histoires publiées, y en a-t-il une qui a été plus difficile qu’une autre à réaliser ?
Notre premier roman est toujours celui qui nous demande le plus de volonté. Mettre une première fois toutes les cartes en jeu et nous rendre jusqu’à la fin, peu importe le nombre d’années que cela prend, est tout un accomplissement.
Quel ouvrage littéraire t’a fait aimer ou découvrir la lecture ?
Les premiers livres qui m’ont passionnée sont les Amos Daragon, j’ai ensuite lu de nombreuses séries. Mes lectures ont cependant toujours tourné autour du fantastique et de la romance.
Que penses-tu du boum des éditions numériques ?
Le numérique a ses avantages. Il coûte moins cher et permet aux personnes ayant des problèmes de vue de lire plus facilement. Cependant, pour moi, rien ne vaut l’odeur caractéristique du papier neuf. J’aime bien également pouvoir me rendre compte de l’avancement de l’histoire au fur et à mesure que je tourne les pages.
