Lydia Lagarde commença à écrire dès ses 14 ans. Ce fut sur un banc d’école, écoutant à peine ce que racontait son professeur, qu’elle prit pour la première fois une feuille lignée et un crayon à mine dans le but de retranscrire ces petites histoires qu’elle créait dans sa tête afin de meubler le temps.
Au début, inspirée de ses lectures de jeunesse héroïques et fantastiques, elle rêvait d’écrire des pages remplies d’action et d’aventure. Depuis, jamais elle ne cessa. Ce qui était pour combler son ennui devint un passe-temps. Et celui-ci se transforma en pure passion.
Qu’est-ce qui a inspiré l’histoire de ton nouveau roman, Les rebelles de la deuxième terre ?
J’ai commencé l’écriture de cette histoire au début du confinement de 2020. J’étais alors aux études, et ayant du temps devant moi, j’ai décidé d’enfin mettre sur papier le premier chapitre que j’avais depuis longtemps en tête. J’ai toujours eu une certaine admiration pour le ciel, les étoiles et tout ce qui peut se trouver au-delà de notre terre, j’avais déjà plusieurs idées concernant un potentiel roman de science-fiction.
Un matin, je me suis assise et je me suis lancé dans cette nouvelle aventure sans vraiment avoir de plan précis en tête. L’histoire s’est créée d’elle-même au fur et à mesure que je tapais les mots sur la page blanche de mon ordinateur.
Y a-t-il une suite de prévue à cette histoire de science-fiction ?
Les rebelles auront le droit à leur propre trilogie ! Les deux autres tomes sont déjà rédigés, et le deuxième est d’ailleurs déjà entre les mains de l’éditrice. Si tout va bien, il sera disponible à la fin de l’année 2024 !
Parmi toutes tes histoires, as-tu un personnage préféré ?
Le choix est difficile ! J’hésite entre Cayne Baumeister, un des personnages principaux des rebelles de la deuxième terre, et Kokoro, de mon roman L’imparfait assassin, Tomeo.
Dans les deux cas, ce sont des personnages avec une grande joie de vivre, du cœur au ventre, une certaine intelligence émotionnelle, un humour parfois douteux, et qui prenne la vie avec une pincée de sel.
Préfères-tu écrire tes histoires à la main ou à l’ordinateur ?
J’écris toujours à l’ordinateur. Je suis incapable d’écrire à la main. Les idées défilent dans ma tête trop rapidement, mes mains ne savent pas être aussi rapides avec un crayon ! Le clavier est plus rapide !
Lequel de tes romans a été le plus long et difficile à écrire ? Et au contraire, le plus plaisant et facile ?
Le plus difficile a été sans aucun doute mon premier roman, L’imparfaite assassin, Amaterasu. J’ai mis plus de dix ans à le créer. De plus, puisque j’ai commencé l’écriture de cette histoire lorsque j’avais 14 ans, j’ai changé beaucoup d’élément et parfois réécrit des chapitres entiers.
L’histoire que j’ai eu le plus de facilité à écrire est Les deux visages de Jackson. Cette histoire est venue d’une inspiration soudaine. Les mots, les péripéties, les personnages, tout a coulé sur le papier sans que j’aie plus à y réfléchir.
Travailles-tu actuellement sur de nouveaux projets autres que Les rebelles de la deuxième terre ?
Effectivement, je n’arrête jamais d’écrire. Je dois vider ma tête au quotidien, rédigeant quelques paragraphes ici et par là, j’en suis obligé. En plus de ma trilogie que je révise encore, j’ai une histoire d’horreur en réserve et une autre histoire fantastique de débutées.
On dit souvent que l’auteur « fait passer un message » : est-ce le cas pour toi ? Si oui, quel est ce message ?
Bien sûr, la plupart de mes histoires ont une morale. Cependant, ce n’est vraiment pas le but premier de mes livres. J’écris avant tout pour m’évader de mon quotidien, pour me faire rêver, et pour faire rêver les autres. Je souhaite que mes romans permettent avant tout à mes lecteurs de sortir de la réalité le temps de quelques pages.
Quel conseil donnerais-tu à une personne ayant pour projet d’écrire son premier livre ?
De prendre son temps. Bien souvent, nous avons hâte de terminer notre projet, d’avoir notre livre entre les mains. Écrire l’histoire que nous avons en tête n’est cependant que le début de l’aventure. Le processus de création d’un livre est long, il faut être patient pour avoir une histoire de qualité.
Comment as-tu rencontré les éditions Lo-Ély ?
J’ai rencontré Tricia lors d’un marché des artisans à Sherbrooke. Elle présentait les livres de la maison d’édition, et j’étais alors en pleine recherche d’une maison d’édition pour l’histoire des rebelles que je venais tout juste de conclure.
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