Natif de l’Abitibi, Michel Bélisle est le huitième d’une famille de douze enfants. Installé àGatineau depuis l’enfance, il connaît une belle carrière de charpentier-menuisier et dechargé de projet. À la retraite, il explore brièvement le domaine de l’enseignement,toujours en lien avec son métier. Son approche artistique et sa passion pour la lecture lemènent à l’écriture de romanspour ados. Son imagination et sa bonne connaissance desjeunes sont désormais ses nouveaux outils de travail.
Qu’est-ce qui a inspiré l’histoire de ton premier album jeunesse publié aux Éditions
Lo-Ély, Le secret d’Olivia ?
Comme ma petite fille Olivia aimait les histoires fantastiques, j’ai décidé de lui en écrire une juste pour elle. Depuis ce temps, ce livre fait le bonheur de beaucoup d’enfants de 4 à 8 ans.
Il paraitrait qu’une nouvelle histoire de ta plume est attendue pour le mois de
septembre, pourrais-tu nous en révéler un peu plus sur Mystères au chalet ?
C’est une histoire d’aventures pour ados où l’action ne manque pas. Léo, son frère Félix et sa soeur Noémie, se retrouvent à la campagne pour y passer l’été. En arrivant, ils constatent qu’un vol a été perpétré à leur chalet. Léo et Félix lanceront une enquête qui deviendra parfois périlleuse. Entretemps, Léo et sa copine Olivia travaillent sur un projet parascolaire… et là, je ne peux vous en dire plus.
Parmi toutes tes histoires, as-tu un personnage préféré ?
Je dirais Léo. C’est le premier de mes quatre petits-enfants et j’en fais souvent un héros de mes histoires. En passant, je les aime tous également hihi!
Quels sont les pièges à éviter lorsque nous écrivons des romans jeunesse ?
Le premier est de s’assurer que les personnages adultes se retrouvent en arrière-plan. Ce sont les jeunes qui font avancer l’histoire. Deuxièmement, l’action doit être
omniprésente, sinon le risque de désintéressement plane sur ton histoire. Ensuite, ne pas mettre trop de descriptions, faire des phrases assez longues mais pas trop et éviter de couvrir trop de sujets dans une même trame de récit.
Chez toi, comment est ton espace d’écriture ? Comment t’installes-tu lorsqu’il est temps de rédiger tes histoires ?
C’est toujours pareil. J’écris dans un gros fauteuil berçant et je place mon portable sur mes genoux. On dirait que le fait de bercer brasse les idées autant que les fes…hihi!
Laquelle de tes histoires a été la plus difficile à écrire, et au contraire, la plus plaisante et facile ?
Mystères au chalet a été difficile, car ce roman est un deux en un: l’enquête de Léo et Félix et l’activité parascolaire de Léo et Olivia. La plus facile a été mon deuxième roman ados, Le petit ferrailleur. L’histoire avait plu à l’éditeur et la révision avait nécessité très peu de travail.
Est-ce qu’une de tes histoires a subi des changements significatifs depuis sa première ébauche ?
Oui, Mystères au chalet se passait pendant la pandémie et j’ai dû enlever tout ce qui se rattachait à cette période pour éviter que le lecteur revivre ce cauchemar une deuxième fois.
Travailles-tu actuellement sur de nouveaux projets autres que Mystères au chalet ?
Oui, j’ai un roman ados en cours d’écriture. Je dirais que j’ai complété la moitié de mon histoire. Mes personnages sont attachants et inspirants. Je verrai où cela me mènera!!
Préfères-tu écrire tes histoires à la main ou à l’ordinateur ?
À l’ordinateur. C’est plus rapide. J’avance, je recule, je corrige, je déplace des
paragraphes facilement. En plus, j’ai une écriture de médecin, du temps où les
prescriptions étaient un défi à déchiffrer pour les pharmaciens.
Quel ouvrage littéraire t’a fait aimer ou découvrir la lecture ?
Jeune, je ne lisais pas beaucoup, à part quelques Bob Morane. À l’âge adulte, je suis
devenu un lecteur assidu. Les romans d’époques ont été des ouvrages qui m’ont fait
aimer la lecture. Ensuite, j’ai vraiment lu de tout.
Quel conseil donnerais-tu à une personne ayant pour projet d’écrire son premier livre jeunesse ?
Foncer. Écrire une phrase à la fois et se faire confiance. Rire en écrivant est pour moi un bon signe. L’humour dans un texte est toujours gagnant!
Comment as-tu connu les Éditions Lo-Ély ?
Au salon du livre de Gatineau en février 2020. C’était le premier salon de Lo-Ély dans mon patelin. J’ai acheté quelques livres de cette maison d’édition que j’ai trouvé dynamique et ouverte aux nouveaux auteurs. Depuis ce temps, j’écris en espérant voir mes romans être publiés par eux.