Tricia et son chapeau d’auteure
D’abord enseignante de mathématiques, puis directrice en télémarketing d’une compagnie en plein essor, Tricia Lauzon décide de se consacrer à sa passion pour l’écriture.
Déjà au secondaire, puis au Cégep, elle participait à tous les groupes d’écriture et de théâtre qui s’offraient à elle. Mordue de fantastique, elle choisit de suivre sa propre voie en créant un style inédit.
Ses premiers lecteurs de sa série La descendance interdite tombent en amour avec le personnage de Kaitlyne la Protégée et réclament la suite, car l’histoire se dévore avec passion. Pouvoirs magiques, combats médiévaux et romances imprévisibles font partis de cet univers qu’elle a créé.
Découvrez la suite avec la non moins imprévisible Adalyne de Garçois pour les tomes 3 et 4 de sa série La descendance interdite.
Qu’est-ce qui a inspiré l’histoire de ton premier livre, Kaitlyne la Protégée et le mystérieux pouvoir ?
Tout a commencé par un rêve où je voyais une jeune fille prendre la place d’un homme pour le protéger et tomber en amour avec celui qui la retenait prisonnière, sans savoir qu’elle était une femme. Disons que je m’en suis posé des questions pour comprendre ce qui pouvait bien être arrivé…
Il paraitrait que le cinquième tome de la série est bien avancé, pourrais-tu nous en révéler un peu plus ?
Tellement avancé, qu’il est fortement très possible que vous le découvriez au Grand Lancement d’Automne en septembre prochain!!
À quoi devons-nous nous attendre pour ce tome final ?
À la conclusion de La descendance interdite. Tout ce qu’on ignorait (sans même le savoir parfois), sera révélé. Pourquoi était-il dangereux que Kaitlyne ait tous les pouvoirs réunis des ancêtres du Royaume du Nord (y avez-vous vu le danger)? Pourquoi l’enlèvement d’Adalyne qui se retrouve dans le Royaume du Sud est le danger le plus inquiétant (Certainement pas celui qui l’a enlevé qui aurait pu prédire qu’il n’était pas lui-même le plus grand danger)? Et surtout, de quel côté est la sorcière??? Toutes ces réponses vous seront données dès le début du tome 5. Restera ensuite à voir ce que la descendance interdite (Késya?) en fera…
Parmi tous tes romans, as-tu un personnage préféré ?
J’ai commencé à faire la liste jusqu’à me rendre compte que je les nommais presque tous. Chacun a sa personnalité et chacun amène quelque chose d’important à l’histoire. Donc oui, mes trois personnages principaux de la série, mais également les personnages secondaires importants sans qui les premières n’existeraient pas de la même façon. Tous mes personnages représentent un tout dans cette série.
Quels sont les pièges à éviter dans les genres fantasy et fantastique ?
La redondance. Il y a beaucoup d’histoires et tout peut se faire. Mais on ne veut surtout pas tomber dans un cliché ou des événements trop prévisibles. C’est pour cela que ma série se complète avec le dernier tome, là où on comprend enfin les ficelles de la série.
Chez toi, comment est ton espace d’écriture ? Comment t’installes-tu lorsqu’il est temps de rédiger tes histoires ?
Je réfléchis longtemps à un chapitre à écrire bien avant de m’installer pour le rédiger. Quand je m’assois enfin, parce que j’ai toutes les infos prêtes à être mises sur papier, l’histoire s’écrit toute seule, comme si je n’étais qu’une témoin des événements.
Lequel de tes romans a été le plus long et difficile à écrire, et au contraire, le plus plaisant et facile ?
Le dernier tome a été plus difficile à écrire pour 2 causes : dans un premier temps, le manque de temps à y consacrer faisait en sorte que je devais toujours reprendre du temps pour m’y replonger. Ensuite, je voulais que la finale soit à la hauteur des 4 premiers tomes. Il ne faut pas que ce soit prévisible, mais en même temps, l’évidence doit être présente. Je voulais que ce soit explosif, tout en restant dans le rythme des premiers tomes. Disons que j’avais beaucoup d’exigences pour ce dernier tomes, tout en voulant que mes personnages évoluent quand même à leur rythme.
Est-ce qu’un de tes romans a subi des changements significatifs depuis sa première ébauche ?
Un seul : Les tomes 1 et 2 était supposés être un seul roman au départ. Vous auriez eu droit à une méga brique de lecture. C’est là où l’idée de faire des duologies est apparue.
Travailles-tu actuellement sur de nouveaux projets autres que la descendance interdite ?
Oui, j’ai un beau roman d’amour qui devrait sortir après la finale de ma série. Ce sera un livre seul, mais avec plusieurs histoires d’amour. Pourquoi se limiter à une belle histoire d’amour, quand on peut entremêler plusieurs histoires ensemble?
On dit souvent que l’auteur « fait passer un message » : est-ce le cas pour toi ? Si oui, quel est ce message ?
Le seul message que je fais passer n’est pas dans mes romans, mais dans le fait que j’ai décidé un jour de réaliser mon plus grand rêve.
Pour le reste, je vous laisse découvrir les histoires d’amitié qui peuvent être plus fortes que des histoires d’amour. Des histoires où des enfants si menus peuvent accomplir de grandes choses. Des histoires de pardon insoupçonnées, car même l’homme le plus méchant peut un jour changer et décider de faire le bien. Mais encore là, ce ne sont que mes histoires…
Quel conseil donnerais-tu à une personne ayant pour projet d’écrire son premier livre ?
De ne pas se limiter par ce qu’on peut écrire ou non, ni même de la façon de le faire. L’important, c’est d’y croire et de le faire pour soi. Si, plus tard, le livre est publié, remarqué et apprécié, ce ne sera que du bonheur supplémentaire au simple plaisir d’avoir accompli l’exploit de départ : écrire un livre entier.