Eric Thériault est un auteur natif de Mont-Laurier, dans les Laurentides. Depuis 2021, où il a publié son premier roman, il a participé à plusieurs projets, salons et marchés littéraires, diversifiant ses contacts. Il a entre autres fait partie à un bon nombre de recueils qui venaient en aide à des œuvres caritatives. Après deux romans et une dizaine de nouvelles d’écrites, il revient en force avec le troisième volet de sa série ZMTL.
Qu’est-ce qui a inspiré l’histoire de ton premier livre, Le Jardin des morts ?
Je suis un amateur de film d’horreur, mais j’aime par-dessus tout imaginer ce qui pourrait arriver si les personnages prenaient des chemins différents du scénario. Dans Le Jardin des morts, ce fut après le visionnement d’un film de George Romero, un maître du zombie à l’écran, que l’idée m’est venue de créer ma propre version de l’Apocalypse.
Il paraîtrait que le troisième tome de la série est bien avancé, pourrais-tu nous en révéler un peu plus ?
Il sortira pendant le grand lancement d’automne, mais avant ça il reste la correction finale. Le plus gros défi avec celui-là consistait à respecter la chronologie, puisque j’avais plusieurs petits groupes qui agissaient simultanément dans une courte fenêtre de temps.
À quoi devons-nous nous attendre dans ce prochain tome ?
Beaucoup d’action et plusieurs morts, encore une fois. Le troisième se voit comme un préambule menant vers la conclusion, je place les personnages qui combattront jusqu’à la toute fin. Comme il s’agit d’une finale, c’est également plus difficile à écrire : je veux terminer sur la meilleure note possible, par respect pour mes lecteurs, mais aussi pour mes personnages.
Combien de tomes comportera la collection ZMTL ?
Le quatrième sera le dernier. Je ne tenais pas à m’étirer sur une longue série. Nous avons pu constater avec la série Walking Dead que, parfois, trop long finit par user même les plus assidus des fans.
Chez toi, comment est ton espace d’écriture ? Comment t’installes-tu lorsqu’il est temps de rédiger tes histoires ?
Chez moi, j’ai un bureau dédié à l’écriture. Cela étant dit, chaque endroit où je peux apporter de la musique et m’installer devient un bureau de travail potentiel. Que ce soit au cours de plongeons de mes filles ou sur un coin de table à mon travail, toute opportunité d’écrire doit être saisie au vol. C’est encore plus vrai lorsque l’inspiration est présente !
Lequel de tes romans a été le plus long et difficile à écrire ?
Le quatrième demeure le plus difficile jusqu’à maintenant – et pas seulement parce qu’il n’est pas encore terminé ! La fin d’une série demande évidemment plus de travail : on veut clore l’histoire, mais également les arcs narratifs de nos héros. Les gens ont horreur des histoires laissées en suspens.
Et au contraire, lequel a été le plus plaisant et facile à écrire ?
Le premier, sans aucun doute. Tout était nouveau, j’apprenais à connaître mes personnages en même temps que le milieu littéraire. Ce fut une grosse année de découvertes et d’apprentissages, mais Le Jardin des morts demeurera toujours le roman qui m’a ouvert les portes de l’édition et, de fait, il aura une place spéciale dans mon cœur.
Est-ce qu’un de tes romans a subi des changements significatifs depuis sa première ébauche ?
Tout à fait ! Durant l’écriture du troisième, j’ai écrit la moitié du roman avant de me rendre compte qu’il manquait un personnage dans mes pages ! J’ai dû reprendre depuis le début et insérer ce personnage – vous ne saurez pas lequel !
Travailles-tu actuellement sur de nouveaux projets, autres que la collection ZMTL ?
Outre les nombreux recueils de nouvelles auxquels je participe avec plaisir, je travaille sur différents projets de roman. Je me dirige cette fois davantage vers les esprits, les démons et le paranormal. Je suis un grand fan de la série The Conjuring et j’aimerais réussir à créer ma propre enquêtrice de l’étrange !
Que penses-tu du boum des éditions numériques ?
Personnellement, j’ai été choyé de voir que mes romans ont eu un bel accueil au niveau numérique : chaque mois, plusieurs exemplaires trouvent preneurs, et ce, dans plusieurs pays ! J’ai même des lecteurs au Burkina Faso ! Ça donne la chance aux auteurs présents sur les réseaux sociaux de se faire connaître et lire via les plateformes numériques, à travers le monde.
On dit souvent que l’auteur « fait passer un message » : est-ce le cas pour toi ? Si oui, quel est ce message ?
Pas spécialement, encore pourrait-on y voir une certaine critique de la société de nos jours. On a souvent ces réflexions que les gens deviennent de plus en plus dingues et réfléchissent de moins en moins avec l’avènement de la technologie. Espérons seulement qu’on ne se rendra pas jusqu’à vivre Le Jardin des morts en vrai !
C’est bientôt la fête des Pères. Nous avons souvent le plaisir de te voir accompagné de tes filles lors des événements littéraires. Est-ce que ces dernières aiment t’accompagner ?
Non seulement elles adorent, mais elles apprécient de plus en plus prendre part aux événements. Dernièrement, avec ma copine Julie Cyr et mes filles, nous avons formé deux groupes, sur deux marchés différents et nous avons convenu d’un défi amical sur lequel de nous vendrait le plus. Ce fut une belle journée où elles ont eu beaucoup de plaisir à côtoyer les autres auteurs et les lecteurs. Idéal pour cultiver leur sens du social ! Il n’est pas impossible qu’on les voie à mes côtés de plus en plus avec les années !