Depuis son enfance, SP Jeanne a toujours aimé se plonger dans l’univers des livres et particulièrement de la Fantasy.
Depuis plus de vingt ans au Québec, elle a créé de nombreuses histoires avec et pour ses enfants. À la suite d’une formation sur l’écriture, elle s’est finalement lancée dans la mise en page de ses récits. Ses premiers lecteurs étant toujours ses propres enfants, elle aime créer des mondes et des récits qui permettent à l’imagination des jeunes de se développer tout en véhiculant de bonnes valeurs.
Écris-tu depuis longtemps ? Quand as-tu décidé de publier ton premier roman ?
J’ai rédigé ma première histoire de fantasy lorsque j’étais adolescente ; mais j’ai vraiment repris la plume il y a environ cinq ans, en ayant l’objectif de partager mes histoires avec le plus de monde possible. J’ai donc décidé de commencer par prendre un cours sur l’écriture du roman pour bien comprendre comment écrire de façon à captiver le lecteur.
Qu’est-ce qui a inspiré l’histoire de ton premier livre : L’émissaire, Face à son destin ?
En fait, l’histoire de l’Émissaire a commencé avec l’un de mes exercices de cours d’écritures. J’avais rédigé alors l’histoire en une dizaine de pages. Ma fille, qui est habituellement ma première lectrice a alors demandé si je pouvais élaborer un peu plus, car elle voulait plus de détails sur les personnages et l’action. Je suis donc passée de 10 pages à toute une série.
Y aura-t-il une suite à ce premier roman ?
Oui l’Émissaire est une trilogie.
À l’intérieur de ta propre histoire, as-tu un personnage préféré ? Pourquoi ?
Je dirai mon personnage principal : Roan. C’est un jeune adolescent qui veut faire de son mieux, mais qui a une sensibilité à fleur de peau et qui se retrouve toujours dans des situations improbables. J’aime voir son évolution au cours de trois livres.
Est-ce que ton roman a subi des changements significatifs depuis sa première ébauche ?
Pas vraiment. L’histoire est restée la même, mais, bien entendu, il y a eu plus de détails et beaucoup de va-et-vient entre les chapitres au cours de toutes les relectures pour être certain que tout avait du sens.
On dit souvent que l’auteur « fait passer un message » : est-ce le cas pour toi ? Si oui, quel est ce message ?
Mon message serait que, peu importe le fait que l’on se sente insignifiant ou moins bien que les autres, on a tous des qualités uniques qui font que nous seuls, sommes capables d’accomplir certaines choses.
Selon toi, quels sont les pièges à éviter lorsque l’on compose un roman de fantasy ?
Les détails. Si on va trop dans les détails ou la description, on peut perdre le fil de l’action. Il faut aussi savoir mettre des temps de pause dans le récit pour que le lecteur puisse vivre les émotions des personnages.
Chez toi, comment est ton espace d’écriture ? Comment t’installes-tu lorsqu’il est temps de rédiger tes histoires ?
J’aime travailler sur mon bureau, près d’une fenêtre ; mais pour moi le plus important c’est la musique que j’écoute pendant que j’écris, car elle me permet de visualiser mon récit et de me faire vivre moi-même les émotions de mes personnages.
Travailles-tu actuellement sur de nouveaux projets autres que L’Émissaire ?
Oui, je vais commencer une nouvelle trilogie cette année, également de la fantasy jeunesse. J’ai aussi un roman -Eora- publié sur Amazon.
Quel conseil donnerais-tu à une personne ayant pour projet de publier son premier livre ?
Ne pas baisser les bras. Profiter des remarques des autres et continuer de poursuivre son rêve.
Comment as-tu connu les éditions Lo-Ély ?
J’ai rencontré Tricia lors du marché de Noël d’Oka il y a trois ans. Je ne sais toujours pas comment j’ai eu le courage d’aller lui parler de mon roman, mais je suis bien heureuse de l’avoir fait !